Alex Nading explique comment le cheminement du brincidofovir vers les lignes de front de la crise Ebola souligne la nature contingente, spéculative et « chimérique » de la santé mondiale contemporaine.
Briefings
Ebola, chimères et spéculations inattendues
![Le 13 novembre 2014, (au premier plan) Mariama Kiadii, une survivante d'Ebola, regarde par-dessus une cloison, une unité de traitement d'Ebola (ETU) nouvellement construite à Monrovia, la capitale. L'unité de traitement, située dans le quartier de Congotown à Monrovia, près du complexe du ministère de la Défense, est composée d'agents de santé du Libéria, de Cuba et des pays de l'Union africaine. Mme Kiadii a déclaré : « Mon grand-père était malade. Je lui rendais visite. Après sa mort, les enfants sont tombés malades et ont été emmenés à l'ETU. Après cela, beaucoup de gens sont tombés malades, y compris moi et ma mère, ma petite sœur ; nous avons été emmenés à JFK [une autre ETU à Monrovia]. Par la grâce de Dieu, nous avons survécu. Et puis ils nous ont appelés… parce que nous avions déjà survécu au virus, donc nous serions les mieux placés pour aider. C’est ainsi que nous sommes arrivés à cet endroit. J'ai mon département, qui est la lessive. Nous lavons les blouses, les bottes, les gants, etc. Je suis ici depuis deux semaines maintenant, car ils viennent d'ouvrir le lieu. Au moins, j'ai réussi à survivre au virus, car ce n'est pas une tâche facile d'entrer dans le service de l'ETU et d'en sortir. Vingt et un membres de la famille de Mme Kiadii sont morts de la MVE. « Dieu merci, certains d’entre nous ont réussi à s’en sortir », a-t-elle ajouté. « On dit que le virus ne peut plus nous attraper. D'autres personnes ont besoin de notre aide et c'est pourquoi je suis ici. L'UNICEF fournit de l'eau pour répondre aux besoins de boisson, de lavage, de bain et de désinfection des patients de l'établissement de santé, qui dispose de deux stations de désinfection au chlore. Au moins 150 litres d’eau sont nécessaires pour soigner pleinement chaque patient atteint d’Ebola, soit 10 fois la quantité qu’un Libérien utilise normalement. L'ETU est l'un des deux centres construits en octobre 2014 par l'UNICEF, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le gouvernement libérien, pour aider à traiter le trop grand nombre de patients atteints d'Ebola dans d'autres établissements de santé. Les unités ont chacune une capacité de 100 lits. En novembre 2014, le Libéria reste l'un des trois pays d'Afrique de l'Ouest connaissant une large expansion UNICEF/UNI174710/Nesbitt](https://www.socialscienceinaction.org/wp-content/uploads/2017/01/UNI174710_Med-Res-1024x683.jpg)
UNICEF/UNI174710/Nesbitt
On 13 November 2014, (foreground) Mariama Kiadii, an Ebola survivor, looks over the top of a partition, at a newly built Ebola treatment unit (ETU) in Monrovia, the capital. The treatment unit, located in Monrovias Congotown neighbourhood, near the Ministry of Defence compound, is comprised of health workers from Liberia, Cuba and African Union countries. Ms. Kiadii said: My grandfather was sick. I used to pay him a visit. After he died, the children got sick and were taken to the ETU. After that so many people got sick, including me, and my mother, my little sister; we were taken to JFK [another ETU in Monrovia]. By the grace of God, we survived. And then they called us
because we already survived the virus, so we would be the best people to help. So that was how we came to this place. Ive got my department, which is the laundry. We wash the scrubs, the boots, the gloves, and so on. Ive been here for the past two weeks now, as theyve just opened the place. At least I was successful in surviving the virus, because its not an easy task to enter the ETU ward and walk out. Twenty-one members of Ms. Kiadiis family have died from EVD. Thank God some of us were successful to come through, she added. Theres a saying that the virus cannot catch us anymore. Other people need our help and that is why Im here. UNICEF is supplying water to meet the drinking, washing, bathing and disinfecting needs for patients at the health facility, which has two chlorine disinfecting stations. At least 150 litres of water is required to fully care for each Ebola patient 10 times the amount that a Liberian normally uses. The ETU is one of two built in October 2014 by UNICEF, the World Health Organization (WHO) and the Liberian Government, to help treat the overflow of Ebola patients at other health facilities. The units each have a 100-bed capacity.
In November 2014, Liberia remains one of three countries in West Africa experiencing widespr
Contenu associé
Compte rendu
Préparation à l'information et engagement communautaire concernant El Niño dans la région de l'Afrique orientale et australe
El Niño peut être considéré comme un événement à risques multiples, et les besoins d’information concernent différentes populations et différents risques, notamment les dangers directs liés aux conditions météorologiques, la réduction de la production agricole, l’insécurité alimentaire et la malnutrition accrues, la transmission accrue de maladies infectieuses et les effets sur…
Hub d’Afrique centrale et orientale
SSHAP
2023
Rapport
Une étude des pratiques socioculturelles et des mesures préventives contre le COVID-19 au Soudan du Sud
L'étude examine principalement si les pratiques socioculturelles des Sud-Soudanais influencent leurs réponses aux mesures liées au COVID-19 que le gouvernement du Soudan du Sud a adoptées pour arrêter la propagation du virus. Ses conclusions enregistrent la manière dont ils…
Hub d’Afrique centrale et orientale
Université de Juba
2020
Fiche descriptive
Pourquoi les sciences sociales sont importantes pour l’action humanitaire ?
Une fiche d'information sur le rôle des sciences sociales dans l'engagement communautaire et la responsabilité (CEA).
FICR - Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
2023
Infographie
Crise au Soudan : Note sur les déplacements du Soudan vers le Soudan du Sud
Cette infographie résume les enseignements d'une récente note d'information sur les déplacements dus à la crise au Soudan.
Hub d’Afrique centrale et orientale
SSHAP
2023