UNICEF/Nijimbere
Le 19 juin 2020, un enfant masqué tient le savon bleu avec lequel il se lave les mains à Bujumbura, au Burundi. L'Unicef Burundi et Savonor, le plus grand fabricant de savon du pays, ont uni leurs efforts pour produire et vendre le savon bleu à la moitié du prix habituel. Grâce au soutien de la Banque mondiale, de l'USAID et du CERF de l'ONU, 10 millions de pains de savon bleu seront mis sur le marché chaque mois dans le but de rendre le savon abordable pour la population et ainsi promouvoir le lavage des mains pour limiter la propagation du COVID 19 et d'autres maladies.

Ce webinaire entendra des représentants des États membres d'Africa CDC ainsi que des organisations de la société civile, des acteurs humanitaires et des organisations professionnelles afin de partager des expériences sur les adaptations et pratiques pertinentes qui émergent, et de documenter et favoriser l'apprentissage mutuel lors de ce webinaire. moment critique. Les objectifs du webinaire seront les suivants :

  • Comprendre les meilleures pratiques émergentes et les défis rencontrés par les États membres pour assouplir les mesures de santé publique et sociales.
  • Discuter des stratégies qui pourraient s'adapter au contexte africain pour garantir la protection des groupes médicalement vulnérables et le maintien des services de santé primaires, ainsi que des stratégies visant à atténuer les impacts sociaux et économiques résultant de l'épidémie.

Rejoignez le webinaire

Le webinaire a lieu le Jeudi 30 juillet de 14h30 à 16h (Heure de l'Afrique de l'Est) /12h30-14h (heure d'été britannique).

Vous pouvez rejoindre le webinaire via Zoom en cliquant ici.

Format:

15 min : Remarques de cadrage et questions clés : SSHAP et Africa CDC

40 min : Discussion modérée impliquant tous les participants

5 min : Résumé de la discussion et des commentaires du chat des participants

15 minutes : Remarques des intervenants sélectionnés

  • Charles Kakaire – UNICEF ESARO
  • OB Sisay – Conseiller principal COVID-19, Tony Blair Institute
  • Dr Bara Ndiaye, Responsable Régional Afrique de l'Ouest, AMREF
  • M. Abenet Berhanu, directeur pays Ouganda, AMREF

10 min : Remarques finales de la salle

5 min : Remarques de synthèse finales et remerciements (SSHAP et Africa CDC)

Questions clés:

  • Comment les différents gouvernements ont-ils évalué les dilemmes liés à la limitation de la transmission virale, d’une part, mais également à la prise en compte des impacts sanitaires, sociaux et économiques des restrictions de santé publique, d’autre part ?
  • Quelles adaptations ont émergé pour mettre en œuvre des mesures visant à réduire la transmission communautaire du coronavirus, telles que des mesures d’éloignement physique et d’hygiène ?
  • Existe-t-il des preuves d’initiatives visant à protéger les personnes médicalement vulnérables à des maladies plus graves ?
  • Existe-t-il des preuves d’initiatives visant à atténuer les effets sur les personnes socialement ou économiquement vulnérables en raison de moyens de subsistance précaires, de conditions de vie difficiles ou d’insécurité alimentaire ? Quelles mesures les gouvernements ou les organisations ont-ils prises pour fournir de l’argent, de la nourriture ou d’autres formes d’allégement des obligations financières aux ménages ou à des groupes tels que les commerçants informels ?

Arrière-plan

Alors que les pays africains sont confrontés à divers scénarios épidémiologiques liés au SRAS-COV-2, le CDC Afrique a publié des orientations visant à assouplir les mesures strictes de santé publique et sociales (PHSM) qui ont caractérisé de nombreuses réponses précoces pour contenir le virus. Les impacts socio-économiques des mesures restrictives ont fait l'objet d'un examen minutieux, notamment en ce qui concerne la forte dépendance du continent à l'égard de l'activité économique informelle pour ses moyens de subsistance et des marchés locaux pour ses approvisionnements alimentaires. On s’inquiète également de plus en plus des impacts secondaires sur la santé d’une réponse cloisonnée et verticale à la COVID-19. Les préoccupations concernent la malnutrition et la poursuite des services de prévention tels que la vaccination, ainsi que la garantie de soins et de médicaments continus pour d'autres maladies courantes, notamment les maladies infectieuses aiguës et chroniques et les maladies chroniques non transmissibles.

Des mesures strictes auraient pu retarder ou contenir les épidémies, mais des pressions politiques croissantes sont exercées pour les atténuer, car leurs impacts plus larges nécessitent de peser respectivement les effets relatifs d’une recrudescence de l’épidémie et ceux des restrictions. Avec l’assouplissement des mesures plus restrictives visant à réduire la transmission communautaire du virus, les restrictions qui n’ont pas un impact aussi significatif sur d’autres aspects du bien-être socio-économique sont devenues plus importantes. De nouvelles questions se posent quant à la manière d’adapter des mesures telles que la distanciation physique aux réalités locales. Des questions se posent également quant à la faisabilité de mettre en place des mesures visant à protéger les personnes les plus vulnérables au COVID-19 – tant sur le plan social, économique que biologique. Celles-ci pourraient inclure des stratégies pratiques d'isolement, de « protection » des personnes âgées ou d'aide alimentaire. À cet égard, les initiatives au niveau communautaire, menées par un large éventail d’acteurs, seront probablement essentielles et constitueront un aspect essentiel de la localisation et de l’adaptation des directives standardisées de réponse aux épidémies.