Pas aussi simple qu’ABC : fondamentalismes chrétiens et réponses au VIH et au SIDA en Afrique

Le VIH et le sida restent une épidémie fortement sexospécifique dans la région africaine. Les Africains subsahariens représentent 68 pour cent des personnes séropositives dans le monde, avec une moyenne de 13 femmes infectées pour 10 hommes. Même si les hommes en tant que groupe ont des taux de prévalence inférieurs à ceux des femmes, des études locales ont également montré que parmi les hommes, les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH) sont plus vulnérables à l'infection par le VIH que les hommes hétérosexuels. Ces réalités de genre rendent impérative l’analyse et la contestation de l’influence des acteurs fondamentalistes sexistes et homophobes sur les politiques et le discours populaire à travers l’Afrique. S'appuyant sur des entretiens avec des militants africains et internationaux du VIH et du SIDA, des militants des droits des femmes et des recherches universitaires et politiques, cette étude de cas explore les agendas, les stratégies et l'influence des acteurs fondamentalistes chrétiens dans les réponses au VIH et au SIDA dans la région africaine.
Il examine comment l'engagement fondamentaliste chrétien dans le secteur du VIH et du SIDA a soutenu les discours patriarcaux moralistes autour de la sexualité,

Droits de l'homme et riposte au VIH : Région de l'Afrique orientale et australe

Les populations clés, en particulier les vendeurs de services sexuels (PWSS), les consommateurs de drogues injectables (UDI), les lesbiennes et les gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI), subissent d'importantes violations des droits humains qui sous-tendent l'incidence élevée et continue du VIH dans ces populations. Cette évaluation rapide des violations des droits humains en Afrique orientale et australe se concentre sur trois populations clés prioritaires : les PWSS, les LGBTI (y compris les HSH) et les CDI. Le rapport présente les traités normatifs internationaux qui établissent la base d'un cadre de droits humains pour la riposte au VIH, et explore les preuves émergentes sur la manière de promouvoir et de protéger les droits humains des populations clés et des points d'entrée potentiels.
Dans ses principales conclusions, le rapport souligne que les données recueillies en Afrique orientale et australe suggèrent qu'il existe un écart important entre les engagements des États en matière de protection et de promotion des droits de l'homme, comme convenu dans de nombreux traités internationaux et régionaux relatifs aux droits de l'homme.

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