Les zoonoses, de la panique à la planification

Ce document d'information sur la réponse rapide du Consortium Dynamic Drivers of Disease in Africa formule des recommandations pour une nouvelle approche intégrée « Une seule santé » face aux zoonoses, qui s'éloigne d'une intervention descendante axée sur la maladie pour donner la priorité aux personnes. Plus des deux tiers de tous les êtres humains les maladies infectieuses trouvent leur origine chez les animaux. Le taux d’apparition de ces maladies zoonotiques chez l’homme a augmenté au cours des 40 dernières années, avec au moins 43 nouveaux foyers identifiés depuis 2004.
En 2012, les épidémies comprenaient le virus Ebola en Ouganda (voir l'encadré Ebola), la fièvre jaune en République démocratique du Congo et la fièvre de la vallée du Rift (FVR) en Mauritanie. Les maladies zoonotiques ont un impact énorme – et disproportionné sur les populations les plus pauvres des pays les plus pauvres. Dans les pays à faible revenu, la 20% des maladies et des décès humains est due aux zoonoses. Les pauvres souffrent davantage lorsque les implications en matière de développement ne sont pas prises en compte dans la planification des maladies et les stratégies de réponse.

Zoonoses : qui tombe malade et pourquoi ? Explorations d'Afrique

Les risques mondiaux de maladies zoonotiques figurent en bonne place dans les agendas politiques. L'Afrique est de plus en plus considérée comme un « point chaud », où les maladies des animaux risquent de se propager aux humains. Cet article explore la dynamique sociale de l’exposition aux maladies, démontrant comment les risques ne sont pas généralisés, mais sont liés à la profession, au sexe, à la classe sociale et à d’autres dimensions de la différence sociale.

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