Saisonnalité du choléra de 1974 à 2005 : examen des tendances mondiales

Le caractère saisonnier du choléra est décrit dans diverses zones d’étude à travers le monde. Cependant, aucune étude n’examine la façon dont les cycles temporels de la maladie varient dans le monde ni n’examine ses causes hypothétiques. Cet article passe en revue la littérature sur le caractère saisonnier du choléra et décrit ses cycles temporels en compilant et en analysant 32 années de données mondiales sur le choléra. Cet article fournit également une revue détaillée de la littérature sur les tendances régionales et les facteurs environnementaux et climatiques des tendances du choléra. Les données sur le choléra sont compilées de 1974 à 2005 à partir des rapports épidémiologiques hebdomadaires de l'Organisation mondiale de la santé, une base de données qui comprend tous les cas de choléra signalés dans 140 pays. Les données sont analysées pour mesurer si la saison, la latitude et leur interaction sont associées de manière significative au nombre d'épidémies au niveau national au cours de chacun des 12 mois précédents à l'aide de modèles de régression binomiale négative distincts pour les hémisphères nord, sud et combinés.

Sécheresse en Somalie

Une dégradation importante des pâturages et des pénuries d'eau ont été signalées dans certaines parties de la Somalie en raison du temps sec et des taux d'évaporation élevés (FSNAU 18/03/2016). Au total, on estime qu'un million de personnes sont touchées par la sécheresse (RDC 11/03/2016). Les zones les plus touchées sont les régions septentrionales du Puntland et du Somaliland, les régions de Hiraan et Gedo, dans le centre-sud de la Somalie. Dans les régions septentrionales, deux saisons de pluies consécutives inférieures à la moyenne (juillet-septembre et octobre-décembre) ont gravement affecté l'état des pâturages et de l'eau. La saison sèche actuelle (janvier-mars) aggrave la situation.
Des précipitations inférieures à la normale et des conditions de sécheresse entraînent une insécurité alimentaire à grande échelle, une migration anormale du bétail, une hausse des prix de l’eau et une forte augmentation du niveau d’endettement des ménages pauvres. Les agriculteurs et les éleveurs sont les plus touchés (OCHA 09/03/2016). Un certain soulagement est attendu avec la saison des pluies 2016 en avril qui devrait être moyenne.

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