Gérer les crises sanitaires après Ebola : ressources clés

Rachel Thomas cartographie les différentes institutions impliquées dans la réponse et passe en revue les défis de communication. L’épidémie d’Ebola en cours en Afrique de l’Ouest est la plus importante et la plus longue depuis la découverte du virus il y a quarante ans. De nombreuses organisations luttent contre cette épidémie et sont aux prises avec des facteurs sociaux, culturels et politiques.
La nécessité de recourir aux sciences sociales et à une communication efficace pour répondre aux épidémies est plus claire que jamais, tout comme la nécessité d’examiner d’un œil critique les leçons qui peuvent guider les efforts futurs. Les ressources ci-dessous résument les différentes institutions contribuant à lutter contre l'épidémie et mettent en évidence les efforts de communication.

L’intelligence des sciences sociales dans la réponse mondiale à Ebola

Les dimensions socioculturelles, économiques et politiques jouent un rôle déterminant dans les épidémies et les pandémies. L’implication anthropologique est de plus en plus reconnue comme importante, mais l’intégration des sciences sociales lors des crises sanitaires mondiales reste, pour l’essentiel, retardée, incohérente et éloignée du centre de prise de décision et de priorisation des ressources.
Ce problème est représentatif d’obstacles systémiques beaucoup plus importants à la coordination des universitaires et des praticiens dans les domaines de la santé mondiale, de l’aide humanitaire et des pratiques de développement. Bien que les connaissances anthropologiques sur le terrain puissent éclairer et éclairent effectivement les efforts extraordinaires de confinement et d’éducation lors des urgences médicales humanitaires, elles ne sont trop souvent pas mises à l’échelle.

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