Femmes et santé : la clé du développement durable

La santé des filles et des femmes est en transition et, même si certains aspects se sont considérablement améliorés au cours des dernières décennies, d'importants besoins ne sont toujours pas satisfaits. Le vieillissement de la population et les transformations des déterminants sociaux de la santé ont accru la coexistence de charges de morbidité liées à la santé reproductive, à la nutrition et aux infections, ainsi que l'épidémie émergente de maladies chroniques et non transmissibles (MNT). Simultanément, les priorités mondiales en matière de santé des femmes ont elles-mêmes évolué, passant d'une focalisation étroite sur la santé maternelle et infantile au cadre plus large de la santé sexuelle et reproductive et au concept global de santé des femmes, fondé sur une approche tout au long de la vie.
Cette vision élargie intègre les défis de santé qui affectent les femmes au-delà de leurs années de procréation et ceux qu’elles partagent avec les hommes, mais avec des manifestations et des résultats qui affectent les femmes de manière disproportionnée en raison de déterminants biologiques, sexuels et sociaux.

Les MNT dans la crise humanitaire

L’accès aux médicaments essentiels, tels que l’insuline, doit être amélioré et l’impact des activités de prévention des MNT et de préparation aux crises doit être davantage étudié.
Bien que cela semble une tâche insurmontable, les progrès impressionnants qui ont été réalisés dans la gestion des maladies transmissibles démontrent qu’un changement à grande échelle est réalisable grâce à la collaboration, à la recherche et au plaidoyer à l’échelle mondiale. Par conséquent, affrontons cette nouvelle frontière de la santé mondiale avec courage pour mettre en place des interventions réalisables et efficaces afin d'améliorer l'action humanitaire et nous joindre aux efforts internationaux visant à prévenir, contrôler et, à terme, réduire le fardeau des MNT, en particulier parmi les populations les plus vulnérables du monde.

La SIMR comme plate-forme pour la mise en œuvre du RSI dans les pays africains

Sur les 46 pays de la région Afrique (AFRO) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 43 mettent en œuvre les directives de surveillance intégrée des maladies et de riposte (SIMR) pour améliorer leurs capacités à détecter, confirmer et répondre aux maladies transmissibles et non transmissibles hautement prioritaires. . La SIMR fournit un cadre pour renforcer les capacités de base en matière de surveillance, de réponse et de laboratoire requises par le Règlement sanitaire international révisé (RSI, 2005)]. À leur tour, les obligations du RSI peuvent servir de force motrice pour soutenir les engagements nationaux en faveur des stratégies SIMR.
La capacité de signaler d’éventuels événements de santé publique de portée internationale selon le RSI (2005) repose sur des systèmes d’alerte précoce fondés sur les capacités de surveillance nationales. Les événements de santé publique signalés via la SIMR au système de gestion des urgences de l’OMS en Afrique illustrent les capacités croissantes des pays africains à détecter, évaluer et signaler les menaces infectieuses et non infectieuses pour la santé publique. Le RSI (2005) offre l’opportunité de continuer à renforcer les systèmes SIMR nationaux afin qu’ils puissent caractériser les épidémies et répondre aux événements de santé publique dans la région.

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