Sur les 46 pays de la région Afrique (AFRO) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 43 mettent en œuvre les directives de surveillance intégrée des maladies et de riposte (SIMR) pour améliorer leurs capacités à détecter, confirmer et répondre aux maladies transmissibles et non transmissibles hautement prioritaires. . La SIMR fournit un cadre pour renforcer les capacités de base en matière de surveillance, de réponse et de laboratoire requises par le Règlement sanitaire international révisé (RSI, 2005)]. À leur tour, les obligations du RSI peuvent servir de force motrice pour soutenir les engagements nationaux en faveur des stratégies SIMR.
La capacité de signaler d’éventuels événements de santé publique de portée internationale selon le RSI (2005) repose sur des systèmes d’alerte précoce fondés sur les capacités de surveillance nationales. Les événements de santé publique signalés via la SIMR au système de gestion des urgences de l’OMS en Afrique illustrent les capacités croissantes des pays africains à détecter, évaluer et signaler les menaces infectieuses et non infectieuses pour la santé publique. Le RSI (2005) offre l’opportunité de continuer à renforcer les systèmes SIMR nationaux afin qu’ils puissent caractériser les épidémies et répondre aux événements de santé publique dans la région.