GUECKEDOU, 28 avril 2015 (IRIN) – Maurice Ouendeno, 46 ans, regarde en silence l’accoudoir de sa chaise de jardin en plastique bleu. Il attend quelques minutes avant de commencer son récit.
« Ils ont dit que nous n’avions pas le droit de l’enterrer », dit-il en levant enfin les yeux. Une tristesse mêlée d’un peu de colère traverse brièvement son visage. « Nous comprenions pourquoi, mais c’était douloureux. C’était si douloureux de ne pas pouvoir lui offrir les adieux qu’il méritait. »
Son père, Tamba Lamine Ouendeno, est décédé d'Ebola le 26 mars 2014 à l'âge de 73 ans. Il a été l'une des premières victimes confirmées : son décès est survenu un jour seulement après que le gouvernement guinéen a annoncé la fin de la guerre civile. déclaré l'épidémie s'est déclarée dans quatre districts du sud-est.