Réponse précoce à l'émergence du virus de la grippe A(H7N9) chez l'homme en Chine : le rôle central du partage rapide d'informations et de la communication publique

En 2003, la gestion par la Chine des premiers stades de l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) a été fortement critiquée et généralement considérée comme sous-optimale. À la suite de l’épidémie de SRAS, la Chine a réalisé d’énormes investissements pour améliorer la surveillance, la préparation aux situations d’urgence et la capacité de réponse, ainsi que pour renforcer les institutions de santé publique. En 2013, le retour sur investissement a été évalué en étudiant la réponse précoce de la Chine à l'émergence du virus de la grippe aviaire A(H7N9) chez l'homme.
Les infrastructures, les systèmes de surveillance et les capacités de réponse concernés doivent être renforcés en prévision des futures urgences provoquées par des menaces de maladies émergentes ou existantes. Les résultats des évaluations des risques et autres données doivent être publiés rapidement et publiquement et cette publication ne doit pas compromettre la publication future des données dans des revues scientifiques. La coordination entre les services de santé publique et les services vétérinaires serait plus forte en cas d’urgence si ces services avaient déjà entrepris une planification conjointe de préparation.

La famine au XXe siècle

Plus de 70 millions de personnes sont mortes de famine au cours du XXe siècle. Cet article compile les estimations de la surmortalité de plus de 30 famines majeures et évalue le succès de certaines régions du monde – la Chine, l’Union soviétique et plus récemment l’Inde et le Bangladesh – à apparemment éradiquer les crises alimentaires à mortalité massive. Cela contraste avec l’expérience de l’Afrique subsaharienne où les famines précipitées par les synergies négatives entre les déclencheurs naturels (sécheresse) et les crises politiques (guerres civiles) sont devenues endémiques depuis la fin des années 1960.
L’article examine également l’évolution du discours sur les causes de la famine au cours du siècle et constate que malgré la prolifération des théories démographiques, économiques et politiques, chacune incarne la perspective réductionniste de la spécialisation disciplinaire. L'article conclut en affirmant que si l'on veut éradiquer complètement la famine au cours du 21ème siècle, cela nécessite non seulement des capacités techniques (production et distribution alimentaires), mais aussi une volonté politique beaucoup plus forte.

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