En 2003, la gestion par la Chine des premiers stades de l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) a été fortement critiquée et généralement considérée comme sous-optimale. À la suite de l’épidémie de SRAS, la Chine a réalisé d’énormes investissements pour améliorer la surveillance, la préparation aux situations d’urgence et la capacité de réponse, ainsi que pour renforcer les institutions de santé publique. En 2013, le retour sur investissement a été évalué en étudiant la réponse précoce de la Chine à l'émergence du virus de la grippe aviaire A(H7N9) chez l'homme.
Les infrastructures, les systèmes de surveillance et les capacités de réponse concernés doivent être renforcés en prévision des futures urgences provoquées par des menaces de maladies émergentes ou existantes. Les résultats des évaluations des risques et autres données doivent être publiés rapidement et publiquement et cette publication ne doit pas compromettre la publication future des données dans des revues scientifiques. La coordination entre les services de santé publique et les services vétérinaires serait plus forte en cas d’urgence si ces services avaient déjà entrepris une planification conjointe de préparation.