Changements dans les facteurs climatiques et paludisme en Ouganda

L'étude examine la relation entre les facteurs climatiques et les cas de paludisme signalés en utilisant les données de 12 districts d'Ouganda sur la période 2000-2011. Un ensemble de données de panel comprenant la température, l'écart type de température ; humidité minimale; humidité maximale; précipitation; écart type des précipitations ; cas de paludisme ; établissements de santé; lits d'hôpitaux; travailleurs du domaine de la santé; dépenses de santé par habitant et produit intérieur brut par habitant.
Le modèle à effets fixes s’est avéré préférable. Les établissements de santé, le PIB par habitant, l'interaction de la température et des précipitations, l'interaction des précipitations et de la variabilité des précipitations, l'humidité maximale et minimale ont un effet positif significatif sur les cas de paludisme. Les lits d'hôpitaux et les agents de santé sont liés de manière significative et négative aux cas de paludisme, tandis que les dépenses de santé par habitant, la température, les précipitations et la variabilité de la température n'ont aucun effet.

Interaction entre les facteurs climatiques, environnementaux et démographiques sur les épidémies de choléra au Kenya

Le choléra reste un problème de santé publique important dans les pays en développement, notamment au Kenya, où 11 769 cas et 274 décès ont été signalés en 2009 selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette étude écologique examine l'impact de diverses variables climatiques, environnementales et démographiques sur la répartition spatiale des cas de choléra au Kenya. Les données au niveau des districts ont été recueillies auprès de la Division kenyane de surveillance et de réponse aux maladies, du Département météorologique et du Bureau national des statistiques. Les données incluaient l'ensemble de la population du Kenya de 1999 à 2009.
Des analyses multivariées ont montré que les districts présentaient un risque accru d'épidémie de choléra lorsqu'une plus grande proportion de la population vivait à plus de cinq kilomètres d'un établissement de santé (RR : 1,025 pour une augmentation de 1% ; IC 95% : 1,010, 1,039), bordait un plan d'eau ( RR : 5,5 ; 95% IC : 2,472, 12,404), a connu une augmentation des précipitations d'octobre à décembre (RR : 1,003 pour 1 mm d'augmentation ;

Déterminants environnementaux des épidémies de choléra en Afrique intérieure : examen systématique des principaux foyers de transmission et des voies de propagation

Le choléra est généralement considéré comme le prototype d’une maladie d’origine hydrique et environnementale. En Afrique, les études disponibles sont rares et la pertinence de ce paradigme pathologique est discutable. Des épidémies de choléra ont été signalées à plusieurs reprises loin des côtes : de 2009 à 2011, les trois quarts de tous les cas de choléra en Afrique se sont produits dans les régions intérieures. De telles épidémies sont soit influencées par les précipitations et les inondations qui en résultent, soit par la sécheresse et le stress induit par l'eau.
Leur concomitance avec des événements climatiques mondiaux a également été observée. Dans les lacs et rivières, des réservoirs aquatiques de Vibrio cholerae ont été évoqués. Cependant, le rôle de ces réservoirs dans l’épidémiologie du choléra n’a pas été établi. Partant des zones intérieures où le choléra est endémique, les épidémies éclatent et se propagent à divers environnements, notamment des bidonvilles surpeuplés et des camps de réfugiés. Les déplacements humains constituent un déterminant majeur de cette propagation.

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