Santé et changement climatique : liens clés en Afrique australe

Le changement climatique a des conséquences majeures sur la santé des pays en développement, mais leurs liens sont souvent mal compris. Ce rapport décrit les impacts climatiques actuels et prévus sur la santé humaine en Afrique australe. Il présente un aperçu des vulnérabilités sanitaires existantes face au changement climatique, identifie les risques, évalue les conditions socio-économiques futures possibles par rapport aux risques sanitaires futurs et identifie les priorités d'action. Le changement climatique affecte la santé en Afrique australe principalement à travers la qualité et l’adéquation de l’approvisionnement en eau, l’insécurité alimentaire, les organismes et vecteurs d’infection et les événements météorologiques extrêmes, en grande partie par ordre décroissant d’impact et d’importance.
La prévalence du VIH/Sida accroît la vulnérabilité des individus et des communautés. Les faibles niveaux de progrès par rapport aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), notamment la médiocrité des infrastructures, rendent les systèmes de santé d’Afrique australe très vulnérables et mal préparés aux défis du changement climatique. Néanmoins, les ministres de la Santé et de l'Environnement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) reconnaissent les menaces et ont adopté une position de leader en s'engageant à lutter contre le changement climatique,

Une approche de santé publique face à l’impact du changement climatique sur la santé en Afrique australe – Identifier les risques prioritaires modifiables

Le changement climatique anthropique et les effets néfastes attendus sur la santé humaine, tels que soulignés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), sont considérés comme des acquis.
Un modèle conceptuel permettant de réfléchir à l'éventail des risques sanitaires liés au climat, allant des risques distaux et infrastructurels aux risques proximaux et comportementaux, ainsi qu'à leur relation avec le schéma de charge de morbidité typique de l'Afrique subsaharienne, est proposé. Le modèle fournit un outil pour identifier les facteurs de risque modifiables en vue de recherches futures, notamment sur la performance des interventions visant à réduire l'impact du changement climatique.

Cartographie du risque et de la répartition des épidémies dans la région africaine de l'OMS : un rapport technique

Grâce à cette étude, plusieurs produits ont été développés, notamment des graphiques de séries chronologiques d'apparition et d'apparition d'épidémies par pays, des cartes des écologies des maladies et épidémies PHEIC, la répartition de ces maladies par district. Au total, plus de 1 730 flambées/épidémies ont été signalées dans la région africaine de l’OMS entre 1970 et 2016. Étant donné que les seuils de flambée/épidémie des différentes maladies varient et que les données sur les cas réels sont incomplètes, il est difficile de comparer quelles maladies sont les plus touchées. répandue ou omniprésente. Cependant, en termes de fréquence des événements, le choléra, les arbovirus, la rougeole et la méningite arrivent en tête.
Sur les près de 5 250 unités administratives 2 analysées dans cette étude, presque chacune d’entre elles a signalé une forme d’épidémie au cours de la période 1970-2016, le choléra étant la plus répandue géographiquement. Les bases de données qui en résultent sont définies spatialement et devraient servir de base à l’inventaire infranational des foyers de maladies et des épidémies dans la région.

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