Comment les acteurs humanitaires internationaux peuvent-ils contribuer à restreindre le comportement des groupes armés lorsqu’ils violent les normes morales, juridiques et humanitaires ? À l’aide de recherches qualitatives et ethnographiques au Soudan du Sud, cet article explore les modèles de retenue au sein des forces de défense du bétail gojam et titweng de 2014 à 2017. Plutôt que d’agir en l’absence d’autorité, certaines autorités publiques, y compris celles extérieures aux groupes armés. , a acquis une légitimité suffisante au sein de ces groupes pour intervenir dans les débats sur la retenue pendant les conflits.

Les groupes armés et leurs membres pourraient encore réinterpréter les normes pour permettre la retenue, comme des actes de « refus créatif » contre leurs dirigeants militarisés. Cela implique que même s’il existe une opportunité pour la communauté internationale de participer aux débats sur la retenue pendant un conflit, elle ne sera prise au sérieux que si elle investit dans la compréhension des logiques sous-jacentes qui régissent une telle retenue.