Les femmes autrefois enlevées par l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans le nord de l'Ouganda estiment que parvenir à une réintégration significative dans leurs communautés est une perspective lointaine, bien qu'il s'agisse de la culture familiale qu'elles partageaient autrefois. La stigmatisation des personnes précédemment enlevées par les membres de leur communauté d'origine qui n'ont jamais été enlevés fait d'elles des « étrangers » une fois de retour dans leur communauté d'origine. Les relations significatives avec les autres membres de la communauté et l'accès aux systèmes culturels, sociaux et économiques sont entravés par la stigmatisation liée au passé traumatisant des femmes en tant qu'abductées.
Cette recherche comprenait des entretiens avec des femmes précédemment enlevées dans la région d'Acholi. L'étude décrit l'importance d'entretenir des relations significatives avec les autres membres de la communauté. L'accès des femmes aux systèmes culturels, sociaux et économiques est toutefois entravé par la stigmatisation du fait qu'elles ont été enlevées auparavant.