En nous appuyant sur les enseignements tirés d’un travail ethnographique de terrain au cours de la dernière décennie, nous nous concentrons ici sur une recherche ciblée menée de janvier à août 2014 auprès d’anciens membres de la LRA qui faisaient partie d’une étude plus vaste menée auprès de clients d’un centre d’accueil d’anciens combattants.

Nous explorons comment ces personnes ont vécu, décrit et réagi aux souffrances causées par l'ajwani (« choses sales ») – l'étoffe d'un cosmos pollué. Nous discutons en outre de la politique de la « croyance » et du doute chez les Acholi contemporains.