Cet article situe les subjectivités environnementales comme un élément constitutif des politiques d’identité, de propriété et d’autorité, en s’appuyant sur les théories féministes de la subjectivité et sur le cadre d’articulation de l’identité. À travers une enquête ethnographique sur la gestion forestière communautaire au centre du Sénégal, l’auteur examine comment les villageois ont construit des positions de sujet intégrant des discours environnementaux et leurs propres expériences et intérêts identitaires.