Cet article examine la publication et la réception d’un livre sur la corruption au Nigeria comme une forme de preuve ethnographique utile pour interroger la relation tendue entre les concepts de culture et de corruption. Les faits révèlent de multiples malentendus, mais aussi les puissants objectifs politiques pour lesquels les accusations de corruption (et, plus particulièrement, la notion de corruption en tant que problème culturel) peuvent être utilisées.