La République du Congo a connu des éclatements répétés de conflits armés entre miliciens affiliés à trois principales factions politiques, qui ont affecté le tissu socio-économique de la société congolaise jusqu'à la fin des années 2000. Cet article examine l'impact socio-économique et environnemental des interactions entre la population locale et les personnes déplacées de force. dans une perspective de durabilité environnementale.

Les résultats montrent que l’impact des violences politiques répétées et l’insécurité des moyens de subsistance qui en découle ont accru le ressentiment envers les réfugiés considérés par certains membres de la population locale comme des voleurs, malgré leur contribution visible aux projets communautaires innovants. Il est également montré ici que, même si les initiatives des réfugiés en matière de moyens de subsistance étaient écologiquement durables, le mépris institutionnel et les fausses déclarations ont renforcé les interprétations et les subjectivités trompeuses. Il est donc proposé que la durabilité environnementale soit l’un des ingrédients clés des relations entre réfugiés et hôtes.