De nombreux médecins au Sénégal et en France, où la plupart des spécialistes sénégalais de la drépanocytose sont partiellement formés, supposent que les tests génétiques qui pourraient impliquer un avortement sélectif pour les personnes drépanocytaires iraient à l'encontre de l'éthique religieuse et culturelle des habitants de Dakar. Les Sénégalais touchés par cette maladie génétique invoquent cependant souvent des justifications « traditionnelles » pour expliquer pourquoi de tels tests, s’ils leur sont proposés, pourraient les intéresser.