Les registres des établissements de santé du Somaliland indiquent qu'un Somalilandais se rend dans un centre public de santé maternelle et infantile une fois tous les onze ans. L’accès aux services de santé modernes reste une préoccupation majeure, tout comme la qualité des services reçus par ceux qui fréquentent les établissements publics. Des preuves anecdotiques suggèrent que pour ceux qui utilisent les services de santé modernes, les services de santé privés semblent dominer, en particulier le recours aux pharmacies privées, mais peu de données ont été documentées sur leurs opérations.
Au sein du secteur privé, il existe de nombreux niveaux de soins privés, mais la majorité des établissements privés proposant des soins cliniques sont regroupés dans les grandes villes et ne sont accessibles qu'à quelques-uns qui en ont les moyens (et en effet, les Somaliens les plus riches quittent la Somalie lorsqu'ils en ont besoin). niveaux de soins plus élevés). Les pharmacies privées, en revanche, sont décrites comme omniprésentes et offrent une gamme de services accessibles à une proportion beaucoup plus large de la société. Ce rapport décrit le secteur pharmaceutique privé et donne des informations pour influencer la conception des programmes, afin de permettre aux acteurs de la santé publique d'envisager l'utilisation du réseau de pharmacies privées comme un contributeur important à la réalisation des objectifs de santé publique au Somaliland. On espère que cela stimulera l’intérêt des parties prenantes pour le secteur privé de la santé, avec pour résultat potentiel d’ajouter une nouvelle réflexion aux normes d’intervention actuelles. Par comparaison ou chevauchement contextuel, cela peut également aider les parties prenantes
au Puntland et dans le centre-sud de la Somalie pour réfléchir aux opérations et aux possibilités de collaboration au sein de leur propre secteur privé.