Cette étude de cas SSHAP explique comment un anthropologue a négocié un enterrement médicalement sûr pour une femme enceinte décédée de la maladie à virus Ebola (MVE) dans une communauté Kissi au début de l'épidémie d'Ebola en Guinée en 2014. Le protocole épidémiologique visant à organiser un enterrement en toute sécurité pour une femme enceinte décédée atteinte d'une suspicion de MVE se heurtait au besoin de la communauté locale d'un enterrement rituel après une césarienne post-mortem. Une confrontation tendue s’est produite. Selon la culture Kissi, lorsqu'une femme enceinte meurt, le fœtus doit être retiré avant l'enterrement, pour éviter une malédiction sur la communauté.