Ce rapport se concentre sur les groupes vulnérables en Birmanie et sur l'accès aux services de base. La première partie du rapport présente les groupes considérés comme vulnérables et marginalisés. Il s’agit notamment de groupes ethniques minoritaires (tels que les Chin, Kachin, Karen, Karenni, Mon, Rohingyas, Shan). Dans certains cas, l'identité ethnique des minorités est étroitement liée à une religion autre que le bouddhisme majoritaire. D'autres groupes vulnérables sont les personnes déplacées à l'intérieur du pays (PDI) ; les femmes et les filles ; et les enfants en général. L’intersectionnalité de ces identités peut exacerber la vulnérabilité. Par exemple, les groupes ethniques minoritaires vivent souvent dans des zones de conflit ou dans des zones où des projets de développement sont autorisés par le gouvernement.
Ils sont donc plus susceptibles de souffrir de déplacements internes, ce qui entraîne des défis et des insécurités supplémentaires. En outre, les femmes et les filles issues de groupes ethniques minoritaires peuvent être spécifiquement ciblées par les forces armées et devenir victimes de violences sexuelles. La deuxième partie du rapport traite des obstacles à l'accès aux services de base, en mettant l'accent sur l'éducation et les soins de santé. Si certains de ces obstacles touchent l’ensemble de la population, les groupes ethniques minoritaires, les personnes déplacées, les femmes et les enfants sont souvent particulièrement touchés.