Cet article vise à contribuer au débat naissant sur les dimensions politiques du retour en se concentrant sur le retour soudain « spontané » de 11 6001 réfugiés congolais qui ont été forcés de rentrer de leur exil au Soudan du Sud vers leurs régions d'origine à Faradje, au nord-est de la RDC. Les conclusions s'appuient sur un total de 57 entretiens ainsi que sur un certain nombre d'observations de terrain et de documents recueillis auprès des agences humanitaires et des comités de rapatriés congolais et de réfugiés sud-soudanais.