L'Afrique est particulièrement vulnérable au coronavirus et aux effets de ces restrictions compte tenu de la faiblesse des infrastructures de santé, de l'énorme fardeau des maladies, notamment du paludisme, du VIH et de la tuberculose, des niveaux élevés de malnutrition et de pénurie alimentaire, du pourcentage élevé de la population urbaine vivant dans des quartiers informels, des niveaux élevés de malnutrition et de pénurie alimentaire. des niveaux de pauvreté et de chômage avec de nombreuses personnes vivant au jour le jour et un manque d'installations comme l'eau courante pour l'assainissement et une bonne hygiène.

Grâce à un travail ethnographique en cours dans le cadre du projet Antimicrobiens dans la société (AMIS), les auteurs de ces notes ont appris à connaître les réalités quotidiennes des personnes impliquées, caractérisées par un emploi précaire, des opportunités économiques incertaines, un manque de filets de sécurité, une rareté des ressources humaines. des soins de santé de qualité, l’instabilité climatique et l’incapacité de répondre aux besoins fondamentaux de la vie, sans parler d’un traitement complet d’antibiotiques. Le projet AMIS est un projet de recherche en sciences sociales visant à comprendre les rôles des antimicrobiens dans la société et dans la vie quotidienne.