Les conflits fonciers post-conflit peuvent sérieusement perturber les efforts des personnes déplacées pour rentrer chez elles. Cet article examine les différentes autorités publiques en jeu pour garantir ou contester le droit d'une personne à utiliser ou à posséder des terres au Soudan du Sud. De tels cas sont souvent compliqués par des changements dans les positions de pouvoir locales, comme par exemple les nouveaux chefs, qui seraient généralement chargés de décider de l'attribution des terres.
L'auteur soutient que l'intervention du gouvernement est nécessaire pour instituer des processus juridiques formels permettant aux autorités publiques locales de résoudre les conflits fonciers et d'éviter les conflits entre les personnes déplacées et les nouveaux résidents qui ont occupé les terres de manière informelle (« thaken achuai »).