Cet article examine l’effet de la proximité géographique sur les modèles de ciblage lors des explosions xénophobes de l’ère Ebola par des Sénégalais contre une population migrante Peul d’origine guinéenne. Il met en évidence la mesure limitée dans laquelle les épidémies façonnent la micro-dynamique des poussées de xénophobie lors des crises de santé publique, démontrant que les épidémies ne définissent pas des événements qui influent sur les relations intergroupes.