Les plans nationaux en cas de canicule visent à réduire les conséquences évitables des vagues de chaleur sur la santé humaine, en émettant des alertes et en améliorant la communication entre les parties prenantes concernées. L'objectif de cette étude était d'évaluer les perceptions des principales parties prenantes des plans en Belgique et aux Pays-Bas sur leurs responsabilités, les partenariats et l'efficacité de la mise en œuvre locale à Bruxelles et à Amsterdam. Des entretiens avec des informateurs clés ont eu lieu avec des parties prenantes qui ont joué un rôle important dans l'élaboration du plan canicule dans ces pays, ou dans sa mise en œuvre à Bruxelles ou Amsterdam.

Les organismes de soins, notamment les hôpitaux et les établissements de soins aux personnes âgées, n'étaient pas familiers avec le plan national contre la canicule dans les deux villes et ont donné la priorité à la chaleur la plus faible. Certains groupes d’individus, notamment les individus socialement isolés, ne sont pas suffisamment pris en compte par les plans nationaux canicule actuels et la plupart des plans locaux. Les parties prenantes ont signalé que les responsabilités n'étaient pas clairement décrites et que le plan national ne décrivait pas les tâches au niveau local. Nous recommandons de sensibiliser de toute urgence les organisations de soins à l’impact de la chaleur sur la santé. Il convient d'accorder davantage d'importance à la diversité des groupes exposés à la chaleur. Les parties prenantes devraient être impliquées dans l’élaboration des mises à jour des plans.