Les parasites responsables du paludisme, des géohelminthiases et de la schistosomiase coexistent fréquemment chez les enfants vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, où les programmes verticaux de lutte contre ces maladies ne fonctionnent pas à des niveaux optimaux. Cette lacune nécessite le développement et la mise en œuvre d’interventions stratégiques pour parvenir à un contrôle efficace et à une éventuelle élimination de ces co-infections. La réussite de la mise en œuvre de toute intervention repose sur son acceptation et son adoption par les soignants dont la perception du risque de co-infection paludisme-helminthes a été peu documentée.