L’épidémie du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) en Corée du Sud en 2015 constituait une menace sérieuse pour la santé publique et a été exacerbée par les réponses inappropriées des principales institutions et du public. Cette étude a examiné les sources de confusion lors de l'épidémie de MERS et a identifié les facteurs qui peuvent affecter le comportement des gens. Une enquête en ligne sur la perception du risque par les étudiants universitaires en Corée du Sud a été réalisée après le pic de l'épidémie. Le questionnaire abordait les principaux déterminants sociaux en Corée du Sud lors de l'épidémie de MERS.

L'analyse comprenait les données de 1 470 sujets qui ont fourni des réponses complètes. Les étudiants possédaient 53,51 TP3T des connaissances essentielles sur le MERS. Les femmes présentaient une perception du risque plus élevée que les hommes, et la confiance dans les médias était positivement associée à la perception du risque (P < 0,001). De plus, la perception du risque était positivement associée à une réaction excessive de la part du public (rapport de cotes, 2,80 ; intervalle de confiance 95%, 2,17-3,60 ; P < 0,001). Ces résultats suggèrent que le contenu des médias a affecté la perception du public quant au risque de MERS et que la perception d'un niveau de risque élevé a conduit à une réaction excessive. La perception du risque était associée à la plupart des facteurs sociaux examinés et à la réaction excessive du public. Par conséquent, fournir des informations et des données précises au public, établir la confiance et faciliter le développement d’une attitude seront autant d’éléments importants lors des crises futures.