Nous exploitons une discontinuité spatiale dans la couverture d'un programme de vulgarisation agricole en Ouganda pour identifier causalement ses effets sur le paludisme. Nous constatons que l'éligibilité au programme a réduit l'incidence du paludisme de 8,8 points de pourcentage, les enfants et les femmes enceintes connaissant la plupart de ces améliorations.
Un examen des mécanismes sous-jacents indique qu’une augmentation des revenus et l’augmentation qui en résulte de la possession et de l’utilisation de moustiquaires sont les facteurs les plus probables à l’origine de ces effets. Pris ensemble, ces résultats témoignent de l’importance des contraintes de liquidité dans les investissements destinés à la prévention du paludisme et du rôle potentiel que le développement agricole peut jouer pour l’atténuer.