Contestant l’idée reçue selon laquelle la réintégration communautaire est toujours meilleure que la prise en charge institutionnelle, cette étude de cas soutient que la prise en charge institutionnelle des orphelins ne doit pas toujours être considérée uniquement comme un dernier recours, mais peut offrir davantage de soins et de protection que les alternatives communautaires. Les auteurs ont utilisé des entretiens, des groupes de discussion, des ateliers et des observations pour examiner comment les expériences de violence armée et de perte parentale des enfants ont affecté leur bien-être mental et leurs relations au sein de leur communauté. En se concentrant sur une école pour orphelins, ils ont constaté que les orphelins développaient des liens affectifs importants, des sentiments de répit et développaient un sentiment d'appartenance.