Malgré les efforts visant à prévenir les effets négatifs du paludisme, des obstacles subsistent à l’adoption de mesures de prévention, ce qui entrave son éradication. Cette étude de cas qualitative a exploré les facteurs influençant l'adoption de stratégies de prévention du paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans et l'impact du COVID-19 dans un district rural d'endémie palustre en Ouganda. L'étude a révélé que même si les femmes enceintes et les personnes qui s'occupent d'enfants de moins de cinq ans reconnaissaient les symptômes de l'infection palustre, le recours aux soins de santé n'était pas approprié, car certaines personnes interrogées utilisaient des approches alternatives et retardaient la recherche de soins de santé formels. Il est impératif de se concentrer sur la promotion de stratégies de prévention du paludisme et de remédier aux inconvénients associés aux idées fausses sur ces interventions, ainsi que sur la promotion de comportements favorables à la santé. Alors que la COVID-19 a exacerbé l'effet de la prévention du paludisme et de la recherche de soins de santé, il est essentiel de réengager et d'intégrer les mesures de prévention de la COVID-19 dans la vie normative et de limiter les futurs obstacles à l'accès aux soins de santé.