Les efforts récents visant à revigorer les liens entre l’urbanisme et la santé ont utilement ramené ce domaine à l’un de ses rôles d’origine. Toutefois, les recherches actuelles se concentrent sur les villes industrialisées, négligeant certains des processus d’urbanisation importants dans les pays pauvres. Cet article décrit une « transition sanitaire » émergente et l'importance des approches socio-écologiques pour comprendre les nouveaux défis de santé dans le monde en développement et utilise le cas empirique du Vietnam pour examiner le dilemme de développement des nouvelles préoccupations de santé industrielle associées au développement économique.
Le document résume les données qualitatives originales suggérant que l'un des principaux avantages et justifications du système est l'amélioration de la santé publique qu'il a favorisée. À l’aide d’une enquête par sondage originale connexe (n = 200) de 2005, l’article teste ensuite un ensemble d’hypothèses sur la relation entre la maladie, les connexions au nouveau système et le rôle de la pollution des sources d’eau naturelles dans la maladie. Les résultats suggèrent que les craintes liées à la maladie, et en particulier aux nouvelles formes de maladies professionnelles, augmentent avec le développement rapide, les anciennes formes de maladies aiguës d'origine hydrique étant moins préoccupantes.