Les 30 dernières années ont vu une attention croissante sans précédent portée à la santé mentale des populations touchées par les conflits. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le fardeau des troubles mentaux chez les personnes touchées par le conflit pourrait atteindre 22% et être particulièrement répandu parmi les réfugiés et les migrants forcés. C'est certainement le cas en Ouganda, où les besoins en santé mentale d'un grand nombre de personnes déplacées ont été décrits comme désastreux et largement non satisfaits, bien que les interventions SMSPS fassent partie intégrante de la réponse humanitaire.

Ce court article rend compte d'une étude qui a examiné les effets de l'intervention psychologique de la thérapie cognitivo-comportementale chez les femmes du camp de réfugiés de Palabek, dans le nord de l'Ouganda. Même si la combinaison de la thérapie et de la création de moyens de subsistance peut sembler bénéfique pour la santé mentale des réfugiés de manière plus générale, la réalité en Ouganda est plutôt différente.