Les préjudices à long terme sur le bien-être physique, psychologique et social des survivants sont profonds et bien documentés, et pourtant il existe peu d'études explorant la meilleure manière de promouvoir la résilience et la guérison holistique. Cela est particulièrement vrai dans le cadre des programmes de refuge (où la majorité des services de lutte contre la traite sont fournis) et lors de la transition hors des refuges résidentiels, qui est souvent un processus sensible et difficile. La présente étude commence à combler cette lacune en centrant les expériences vécues par six femmes résidant dans un refuge spécifique à la traite en Ouganda alors qu'elles retournaient de manière inattendue dans leur communauté d'origine en raison du confinement dû au COVID-19.