Cette boîte à outils pour la gestion intégrée des vecteurs (IVM) est conçue pour aider les gestionnaires de programmes nationaux et régionaux à coordonner entre les secteurs pour concevoir et exécuter de grands programmes IVM. Il s'agit d'une extension d'orientations et de matériel pédagogique antérieurs publiés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : Manuel pour la gestion intégrée des vecteurs (1), Indicateurs de suivi et d'évaluation pour la gestion intégrée des vecteurs (2), Orientations sur l'élaboration de politiques pour la gestion intégrée des vecteurs. (3) et Structure de base pour les programmes de formation sur la gestion intégrée des vecteurs (4). La boîte à outils fournit les détails techniques nécessaires pour planifier, mettre en œuvre, suivre et évaluer une approche IVM.

La GIV peut être utilisée lorsque l’objectif est de contrôler ou d’éliminer les maladies à transmission vectorielle et peut également contribuer à la gestion de la résistance aux insecticides. Cette boîte à outils fournit des informations sur les endroits où les maladies à transmission vectorielle sont endémiques et sur les interventions à utiliser, en présentant des études de cas sur la GIV ainsi que des documents d'orientation pertinents à titre de référence. Les maladies sur lesquelles se concentre cette boîte à outils sont le paludisme, la filariose lymphatique, la dengue, la leishmaniose, l'onchocercose, la trypanosomiase humaine africaine et la schistosomiase. Il comprend également des informations sur d'autres maladies virales (fièvre de la vallée du Rift, fièvre du Nil occidental, Chikungunya, fièvre jaune) et sur le trachome. Si d’autres maladies à transmission vectorielle apparaissent dans un pays ou une zone, une lutte anti- vectorielle avec une approche IVM doit être adoptée, conformément aux priorités nationales. Le paludisme, l'une des maladies à transmission vectorielle les plus importantes en Afrique subsaharienne, est au centre de ce document. Les programmes ciblant d’autres maladies à transmission vectorielle peuvent tirer des enseignements des expériences acquises dans le cadre de la lutte contre les vecteurs du paludisme et présentées ici.