La crise humanitaire actuelle en République démocratique du Congo a déclenché des violences sexuelles et basées sur le genre, notamment le viol, l'esclavage sexuel, la traite, la violence conjugale et l'exploitation sexuelle. Les inégalités entre les sexes et les abus de pouvoir dont sont victimes les femmes et les jeunes filles dans les camps de réfugiés exacerbent encore leur vulnérabilité aux différentes formes de violence. Cette étude visait à proposer une approche fondée sur des données probantes pour développer des stratégies permettant de s'attaquer au problème complexe de la violence sexuelle et basée sur le genre parmi les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur du Congo. Nous avons procédé à une revue narrative de tous les articles pertinents connus des auteurs afin d'explorer les origines du problème, ses implications sur la santé publique et son impact sur l'équité. L'étude a révélé que les survivants d'agressions sexuelles sont confrontés à des souffrances physiques et psychologiques, à des émotions atroces et à de profondes perturbations de leur bien-être social, car ils sont souvent stigmatisés et ostracisés par la société. L'analyse des politiques gouvernementales actuelles a révélé un manque de programmes pour répondre aux préoccupations spécifiques des survivants et aux problèmes d'application des politiques. Cette étude a suggéré des objectifs stratégiques et des étapes de mise en œuvre des politiques. Les stratégies proposées portent sur l’autonomisation des femmes et la stigmatisation liée au genre, la fourniture de services de santé efficaces et des mesures de réponse adéquates.