Comprendre les cadres et les perceptions des retombées : prévenir de futures épidémies de zoonoses transmises par les chauves-souris ?

Les chauves-souris fournissent de nombreux services écosystémiques et ont une valeur intrinsèque. Ils jouent également le rôle de réservoirs hôtes pour certains virus. Plusieurs études ont établi un lien entre les maladies zoonotiques et les chauves-souris, soulevant des questions sur les risques que posent les chauves-souris, en particulier pour les personnes vivant à proximité de leurs gîtes. À travers une série d’études de cas entreprises dans trois communautés, le but de cet article est d’explorer les différentes façons dont les cadrages et les perceptions des chauves-souris peuvent influencer une éventuelle propagation de virus transmis par les chauves-souris aux humains au Ghana. Il évalue les facteurs sociaux, culturels et économiques qui déterminent les interactions homme-chauve-souris et postule que la compréhension des contextes socio-économiques dans lesquels se produisent les interactions homme-chauve-souris est la clé du succès des futures stratégies de communication.
Les principales méthodes de collecte de données comprenaient des cartographies participatives du paysage, des promenades en transect, des discussions de groupe et des enquêtes par questionnaire. Les perceptions des chauves-souris varient et sont influencées par les croyances personnelles, les avantages économiques perçus provenant des chauves-souris et l'emplacement des dortoirs des chauves-souris.

Quels facteurs auraient pu conduire à l’émergence d’Ebola en Afrique de l’Ouest ?

Une épidémie d'Ebola d'une ampleur sans précédent est apparue en Afrique de l'Ouest en décembre 2013 et se poursuit actuellement sans relâche dans les pays de Guinée, de Sierra Leone et du Libéria. Le virus Ebola n’est pas nouveau en Afrique et des épidémies ont été confirmées dès 1976. L’épidémie actuelle d’Ebola en Afrique de l’Ouest est la plus importante jamais enregistrée et diffère considérablement des épidémies précédentes par sa durée, le nombre de personnes touchées et son étendue géographique. L’émergence de cette maladie mortelle en Afrique de l’Ouest soulève de nombreuses questions, au premier rang desquelles : pourquoi maintenant et pourquoi en Afrique de l’Ouest ? Nous passons ici en revue les facteurs sociologiques, écologiques et environnementaux qui pourraient avoir influencé l’émergence d’Ebola dans cette région d’Afrique et sa propagation dans toute la région. L’endiguement de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest constitue la nécessité la plus urgente et la plus immédiate. Une évaluation complète des facteurs responsables de l’émergence d’Ebola et de la transmission interhumaine durable est également nécessaire afin de préparer d’autres pays à l’importation ou à l’émergence de cette maladie.

Épidémies récentes de fièvre de la vallée du Rift en Afrique de l’Est et au Moyen-Orient

La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une maladie émergente et négligée, transmise par les moustiques, qui a de graves conséquences sur la santé humaine et animale. Les moustiques du genre Aedes ont été considérés comme réservoirs, ainsi que comme vecteurs, car leurs œufs infectés de manière transovarienne résistent à la dessiccation et les larves éclosent au contact de l'eau. Cependant, différentes espèces de moustiques servent de vecteurs épizootiques/épidémiques de la FVR, créant un schéma épidémiologique complexe en Afrique de l’Est. Les récentes épidémies de FVR en Somalie (2006-2007), au Kenya (2006-2007), en Tanzanie (2007) et au Soudan (2007-2008) ont montré une extension à des districts qui n'étaient pas impliqués auparavant.
Ces épidémies ont également démontré l'évolution de l'épidémiologie de la maladie, passant d'une maladie initialement associée au bétail à une forme apparemment très virulente infectant les humains et provoquant des taux de mortalité considérablement élevés. La quantité de pluie est considérée comme le principal facteur déclenchant les épidémies de FVR. L'interaction entre les précipitations et l'environnement local,

Fièvres hémorragiques en Afrique : récits, politiques et voies de la maladie et réponse

Les récits d’épidémies ont justifié des réponses politiques et des mesures de contrôle internationales rapides et parfois draconiennes. Il existe pourtant toute une série d’autres manières de décrire les fièvres hémorragiques. Il existe différents points de vue sur qui est à risque et comment ? Le « système » d'interaction des processus écologiques entre maladies sociales et maladies est-il local ou mondial, et comment les échelles se croisent-elles ? Les fièvres hémorragiques doivent-elles être comprises en termes d'épidémies à court terme, ou comme faisant partie d'interactions sociales-maladies-écologiques plus « structurelles » à long terme ?
Qu’en est-il des perspectives des personnes vivant avec ces maladies dans les contextes africains ? Et qu’en est-il des incertitudes concernant la dynamique de la maladie, sur des échelles de temps plus longues comme plus courtes ? Cet article compare les récits d’épidémies mondiales avec trois autres récits qui considèrent les fièvres hémorragiques comme des événements pathologiques locaux mortels, en termes de culture et de contexte, et en termes de dynamique sociale et environnementale à long terme. Il considère les voies de réponse à la maladie associées à chacun,

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