Le DFID cartographie l'architecture de santé actuelle et identifie les facteurs qui influenceront la future architecture à partir de 2015. Ce rapport a été préparé pour informer le DFID sur les forces et les faiblesses de l'architecture de santé mondiale actuelle, ainsi que sur la pertinence et la réactivité de l'architecture de santé pour le programme pour l’après-2015. Ce travail examine l'architecture de la santé, l'aide à la santé et la gouvernance de la santé dans une perspective mondiale. Le rapport révèle que l'architecture actuelle est encombrée et mal coordonnée. Les préoccupations concernant la santé mondiale ont attiré l'attention sur l'architecture de la gouvernance mondiale de la santé. Le système actuel ne parvient pas à justifier suffisamment l’obligation d’aider à répondre aux besoins de santé d’autrui. Les acteurs transnationaux et nationaux poursuivent trop souvent leurs propres intérêts.

Un engagement plus fort en faveur de la bonne santé de tous est nécessaire. Il est clair qu’une réforme est nécessaire en raison de l’inadéquation entre les mécanismes de gouvernance et la vulnérabilité et la complexité des processus mondiaux. Une profonde transition du système de santé mondial est déjà en cours. Alors que l’ère des OMD touche à sa fin en 2015, la communauté internationale a l’opportunité de garantir que les priorités sanitaires pour l’après-2015 reflètent les besoins sanitaires des générations actuelles et futures. Dans le cadre de cette transition, les acteurs étatiques et non étatiques doivent être mieux connectés pour un dialogue politique transparent dans les processus décisionnels qui affectent la santé. Des engagements en faveur de la solidarité mondiale et du partage des responsabilités sont nécessaires pour évoluer vers un système plus durable et plus sain. Les acteurs du secteur privé et de la société civile doivent être inclus dans le processus de réforme et le système de gouvernance qui s'ensuit. Plus le système de gouvernance est transparent, plus il sera efficace.