Cet article applique le prisme des mobilités climatiques à une étude de cas qualitative d'une communauté urbaine de pêcheurs sénégalais, caractérisée par ses « micro-mobilités » autant que par sa migration internationale. L’auteur soutient que les (im)mobilités ne sont ni fixes ni globales, mais plutôt relationnelles et inégales – dans le temps, l’espace et l’action – et que les changements environnementaux poussent les gens, quel que soit leur statut migratoire, à réorienter leurs (im)mobilités vers de nouvelles constellations.