La communication a été un courant constant qui a traversé de nombreux développements majeurs en matière de santé ces dernières années. Et pourtant, malgré les promesses démontrées de la communication en tant qu’outil d’amélioration de la santé publique, rien n’a été fait jusqu’à présent pour tirer parti de son potentiel, en particulier dans les régions les plus pauvres du monde. Grâce à un examen minutieux des données probantes, cette note d’information présente un argumentaire plein d’entrain expliquant pourquoi les donateurs, les praticiens et les gouvernements des pays en développement doivent accorder plus d’attention au rôle de la communication dans la lutte contre la santé mondiale. La note d’information conclut que : La communication a joué un rôle central dans la santé publique. développements allant d’Ebola à la polio et du VIH à la survie des enfants.

Même si les responsables des politiques de santé reconnaissent l’importance de la communication sur la santé, celle-ci reste souvent mal financée, sous-utilisée et mal planifiée dans les programmes de santé publique. Même lorsqu’ils donnent la priorité à la communication, les programmes de santé publique ne parviennent souvent pas à refléter les meilleures pratiques autour du rôle des communications pour le changement social et comportemental (CCSC). Les progrès ont été entravés par la complexité de la communication pour le changement social et comportemental, les débats autour de « ce qui compte » comme les données probantes et les lacunes en matière d’apprentissage et de renforcement des capacités dans le domaine de la communication sur la santé. Les donateurs doivent s’assurer que leur personnel connaît la base de données factuelles en matière de communication en santé et les enseignements tirés des programmes antérieurs, afin qu’ils soient équipés pour planifier et évaluer efficacement les propositions de nouvelles interventions de communication.