Au cours des vingt dernières années, la grippe a été considérée par les experts de la santé mondiale comme un modèle d’émergence de nouveaux agents pathogènes à partir des réservoirs animaux.

Dans la logique des zoonoses, la maladie humaine n’est que la pointe de l’iceberg constitué par une large circulation de virus – souvent asymptomatiques – chez les animaux ; elle est souvent décrite comme une « impasse évolutive ».