La fin de la guerre congolaise de 1998 à 2003 a été symbolisée par la signature de « l'Accord inclusif » en décembre 2002. Cependant, en raison de la prolifération continue des groupes armés nationaux et étrangers et des griefs communautaires non résolus, cet accord n'a pas apporté la paix. et la stabilité. Une série d’autres accords ont suivi entre partenaires en guerre, entre communautés et entre autres parties opposées. L’exemple le plus récent est un accord de paix, signé en février 2020, entre le gouvernement congolais et la FRPI, le plus grand groupe armé encore actif dans la province de l’Ituri. Dans l’ensemble, on constate une tendance croissante à recourir aux « accords locaux » dans l’est de la RDC pour démanteler les rébellions armées, régler les conflits fonciers et, de plus en plus, régler les conflits localisés entre les agriculteurs individuels et les membres de leurs familles. Cette note de recherche sur le Congo se concentre sur ces accords locaux et efforts de médiation qui tentent de réduire les conflits et la violence liés à la terre au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri.