L'épidémie actuelle de mpox a remis en question la compréhension antérieure de la maladie, la transmission interhumaine étant un mode de transmission important, en particulier parmi les homosexuels, les bisexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (GBMSM). Il existe un manque de connaissances sur les expériences des HSH en matière de mpox dans le contexte socio-juridique restrictif du Nigéria. Cette étude a exploré la prise de conscience, les connaissances et les expériences des HSH à Lagos, au Nigéria, à travers 28 entretiens approfondis. Nous avons analysé les transcriptions des entretiens de manière thématique. Les résultats ont montré une faible sensibilisation et connaissance de la variole chez les HSH, qui préfèrent se faire soigner en dehors des établissements de santé publique en raison de la stigmatisation. Les contacts intimes lors des rapports sexuels sont une source probable d'infection chez les HSH. La réponse nigériane à la variole n'est pas centrée sur les HSH, et les centrer n'est peut-être pas l'idéal en raison de la stigmatisation potentielle. Les HSH recherchent des soins par divers moyens, y compris des médicaments, des remèdes à base de plantes et des services de santé sexuelle et reproductive (SSR) adaptés aux PK, mais ils sont confrontés à une recherche de soins stressante en raison d'un soutien social limité et de la stigmatisation. L'étude montre que la situation du Nigeria en matière de variole diffère de celle des contextes non endémiques. L'environnement juridique et social homophobe et la propagation hétérogène nécessitent un encadrement unique de la maladie et une réponse adaptée au contexte. L'étude conclut qu'une surveillance plus poussée est nécessaire pour approfondir la compréhension de la recherche de soins pour la variole chez les HSH au Nigeria.