Le document discute des stratégies permettant de répondre aux besoins des pauvres dans un secteur de santé pluraliste. Il soutient que la première étape dans la définition de telles stratégies doit être une évaluation réaliste du marché complexe et non réglementé des services de santé qui existe dans de nombreuses régions d'Afrique. Cela suggère que les appels simplistes au gouvernement et aux donateurs pour qu'ils cessent ou augmentent considérablement le financement des services de santé publique existants sont erronés dans une situation où même les étiquettes « public » et « privé » nécessitent une analyse minutieuse. Il propose plutôt que les gouvernements utilisent leurs ressources et leur influence pour promouvoir les changements substantiels nécessaires à la mise en place de services de santé efficaces.

Cela appelle également à une réévaluation fondamentale des relations entre le gouvernement, les prestataires de services de santé, les organisations de la société civile, les communautés et les ménages dans le secteur de la santé. Il conclut qu'une nouvelle vision des services de santé favorables aux pauvres émergera d'un processus d'écoute des besoins des pauvres, d'apprentissage de ses erreurs et d'application des leçons tirées de modèles de bonnes pratiques pour répondre à ces besoins.