Mauvais rapports sur la santé. Les Sud-Africains pauvres sous-estiment-ils leurs besoins en matière de santé ?

Les chercheurs s’appuient souvent sur les données d’enquêtes auprès des ménages pour étudier les disparités en matière de santé ainsi que l’incidence et la prévalence des maladies. Ces mesures de santé autodéclarées sont souvent biaisées en raison de l'asymétrie de l'information ou des différences entre les groupes de référence. En m’appuyant sur l’étude de l’Organisation mondiale de la santé sur le vieillissement mondial et la santé des adultes, je constate que les pauvres utilisent une échelle de reporting différente de celle des plus riches, ce qui conduit à une surestimation de leur état de santé.
Ceci est testé en utilisant l’approche relativement nouvelle des vignettes d’ancrage et en appliquant le modèle probit ordonné hiérarchique. La sous-estimation par les pauvres de leur mauvaise santé pourrait signifier que les niveaux élevés d'inégalités socio-économiques en matière de santé en Afrique du Sud sont plus importants qu'on ne le pense.

Impacts sur la santé humaine dans un climat changeant en Afrique du Sud

Le changement climatique devrait entraîner une hausse des températures, en particulier en Afrique australe, où le réchauffement devrait être supérieur de 2 °C à l’augmentation mondiale. Compte tenu du lourd fardeau de maladies déjà associé aux facteurs environnementaux dans cette région, cette augmentation de température pourrait entraîner de graves problèmes pour la santé humaine et la qualité de vie. Le VIH/SIDA, la pauvreté, l’insécurité alimentaire et hydrique, ainsi que les inégalités et le chômage compliquent encore davantage la manière dont nous devrons relever les défis du changement climatique.
Les impacts sur la santé sont directs, comme une augmentation des températures conduisant à un épuisement dû à la chaleur, et indirects, comme une augmentation probable des maladies infectieuses dues à l'eau contaminée et des changements dans la répartition et/ou l'ampleur des maladies à transmission vectorielle. Les mesures les plus efficaces pour s’adapter au changement climatique et garantir la santé des populations consistent à mettre en œuvre des systèmes et services de santé publique de base.

Scénarios pour le secteur sud-africain de l’eau en 2025

En 2008, la Commission de recherche sur l'eau a lancé un projet visant à développer le « paysage institutionnel du secteur de l'eau dans les scénarios 2025 ». L'objectif était d'acquérir des connaissances sur les principaux facteurs et incertitudes liés à l'avenir du secteur sud-africain de l'eau. Un groupe diversifié de parties prenantes a contribué à l'élaboration des moteurs, qui se sont traduits par différents scénarios et histoires associées ayant des implications potentielles pour le développement social et économique, ainsi que pour la gestion des ressources en eau et des services d'eau. Les quatre scénarios sont issus d'une matrice à deux axes qui représentent la capacité du paradigme décisionnel des institutions de l'eau à faire face à la complexité et à concilier les exigences environnementales, sociales et économiques des générations présentes et futures (durabilité).
Le scénario Wise Tortoise décrit un secteur confronté à la complexité et sensible aux questions de durabilité, tandis que le scénario Ignorant Ostrich décrit des conditions inverses.

Le modèle « One Man Can » : la mobilisation communautaire comme approche pour promouvoir l'égalité des sexes et réduire la vulnérabilité au VIH en Afrique du Sud

Cette histoire de changement tire les principales conclusions et recommandations de l'étude de cas EMERGE 6, qui se concentre sur l'initiative One Man Can en Afrique du Sud. L'initiative fonctionne à travers la mobilisation communautaire pour remettre en question les normes de genre et améliorer les connaissances et les pratiques en matière de santé sexuelle et reproductive.

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