Un nouveau rapport de l’Institute of Development Studies du Royaume-Uni appelle les dirigeants du monde à regarder au-delà des éléments conventionnels de la boîte à outils de santé publique alors qu’ils élaborent un nouveau traité mondial de l’OMS sur les pandémies.
Le Royal Anthropological Institute et le Marsh Charitable Trust ont annoncé que Juliet Beford, co-investigatrice (Co-I) de la Social Science in Humanitarian Action Platform (SSHAP) et directrice d'Anthrologica, est la lauréate 2022 du Marsh Award for Anthropology in le monde.
Le SSHAP soutient les efforts du groupe de travail national ougandais, du ministère de la Santé et de ses partenaires pour intégrer des données et des analyses anthropologiques et sociales en réponse à l'épidémie de maladie Ebola causée par le virus soudanais en Ouganda. S’appuyant sur l’expérience acquise lors des précédentes épidémies d’Ebola, les points suivants soulignent la manière dont les sciences sociales peuvent apporter une contribution efficace à la riposte.
Dans un monde en évolution rapide et en mutation, toutes sortes d’incertitudes surgiront. Nous avons besoin de dirigeants qui écoutent et s’adaptent. Des directives gouvernementales claires venant d’en haut sont essentielles, mais nous avons également besoin d’une bonne coordination de l’action locale.
Rapport d'une table ronde au Wellcome Trust, Londres, 3 février 2020.
Les réseaux de sciences sociales peuvent apporter un soutien crucial pour endiguer le nCoV en favorisant la compréhension de la relation contexte-réponse comme étant émergente et en constante évolution.
Une compilation rapide des analyses de données pour la période novembre 2018-février 2019 dans le contexte de l'épidémie d'Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri.
Rapports de synthèse et de référence explorant la transmission, la surveillance et d’autres aspects des épidémies.
Bien que les spécialistes des sciences sociales travaillent depuis longtemps dans les situations d’urgence de santé publique, l’intérêt d’inclure l’intelligence des sciences sociales dans les stratégies de réponse est devenu très visible lors de l’épidémie de maladie à virus Ebola (MVE) en Afrique de l’Ouest en 2014-2016. L’application clé des sciences sociales est de contextualiser la réponse, ce qui doit être fait de deux manières.
Premièrement, en comprenant les caractéristiques importantes du contexte local et la manière dont elles influencent directement la stratégie et la réponse globale.
Deuxièmement, en adaptant les composantes « standard » de la réponse au contexte local (par exemple, des enterrements sûrs et dignes, l'engagement communautaire) pour garantir qu'elles sont acceptables et appropriées pour la population affectée. Un tel travail favorise la mise en œuvre rapide d’interventions de réponse, réduit la peur et la résistance potentielle et contribue, à terme, à stopper la transmission du virus.
Rapports de synthèse et de référence proposant des recommandations sur les coutumes locales, les systèmes de santé et d'autres sujets.
Ce blog porte sur le rapport et le résumé du Evidence Synthesis Research Award sur la recherche liée à la santé, provenant de 122 subventions de recherche accordées par le Conseil de recherches économiques et sociales (ESRC) et le Fonds commun du Département britannique pour le développement international (DFID) pour la recherche sur la réduction de la pauvreté depuis 2005. Le rapport de l'ESRA a été rédigé par Sridhar Venkatapuram, du King's College de Londres, Adam Coutts, de l'Université de Cambridge et Pooja Mall, consultant.
La recherche a permis de mieux comprendre comment les projets non axés sur les services de santé – tels que ceux sur la protection sociale et l’éducation – ont également des liens potentiels et une pertinence pour la santé. Les données probantes examinées constituent donc également un guide pour les décideurs politiques et les praticiens du secteur non sanitaire.