À mesure que les vaccins contre la COVID-19 ont été déployés et étendus, des inquiétudes quant à leur acceptation sont apparues. Une gestion efficace du virus nécessite que les communautés du monde entier adhèrent aux mesures de santé publique conçues pour les protéger, y compris les vaccins. Une faible acceptation constitue un défi de taille pour parvenir à une couverture suffisante pour réduire la circulation du virus et le risque d’émergence de nouveaux variants. Des enquêtes menées au début de la pandémie ont montré que la région du Moyen-Orient avait l’un des taux d’acceptation du vaccin contre la COVID-19 les plus bas au monde. Cette faible acceptation est due à des facteurs spécifiques à la région et à ses différents pays et populations ; ces facteurs doivent être pris en compte lors de la formulation des politiques, des programmes et des interventions.

 

Cette revue synthétise les preuves sur l'acceptation du vaccin parmi deux groupes clés de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) : les enseignants et les agents de santé. Il s’appuie sur des études universitaires dont la plupart étaient des études transversales, menées en grande partie entre février 2020 et juin 2021, et sur des rapports de littérature grise, notamment des rapports d’écoute sociale. Cette revue vise à éclairer les stratégies de communication sur les risques et d'engagement communautaire (RCCE) liées à l'adoption du vaccin contre la COVID-19, dans le but de renforcer la confiance et l'acceptation des vaccins parmi ces groupes à travers la région.

 

Il fait partie de la série Social Science in Humanitarian Action Platform (SSHAP) sur les considérations en sciences sociales liées aux vaccins contre la COVID-19 et a été développé pour SSHAP par Anthrologica (Nadia Butler et Soha Karam) à la demande du bureau régional de l'UNICEF pour la région MENA. Il a été révisé par Rose Aynsley (OMS), Amaya Gillespie (UNICEF) et Olivia Tulloch (Anthrologica). L’examen des preuves relève de la responsabilité du SSHAP.